Crash d’un Boeing 737 max 8 d ‘Ethiopian Airlines, vol 302

Un Boeing 737 max 8 de la compagnie par Ethiopian Airlines s’est écrasé peu après le décollage lors du vol reliant Addis-Abeba à Nairobi, tuant ses 157 occupants dimanche 10 mars.

Le lien entre cet accident et celui de la compagnie indonésienne Lion Air survenu à la fin du mois d’octobre dernier est très vraisemblable et met en cause la sécurité de ce modèle de Boeing.

Une nouvelle fois les automatismes de l’avion censés le protéger contre la perte l’auraient en réalité précipité au sol.

Nos experts continuent de travailler sur les problèmes de sécurité posés par ce modèle de Boeing 737, en continuité avec l’accident du vol de Lion Air.

Boeing développe un logiciel qui corrigerait les dysfonctionnements rencontrés, et la FAA attend pour ce nouveau logiciel pour émettre une « Airwothiness Directive » (AD).

De très nombreuses compagnies aériennes ont cloués leur Boeing 737 max 8 au sol, et certains pays ont interdit le survol de leur territoire par ce modèle d’avion.

Notre groupe a noué un partenariat avec des avocats américains afin d’aider les familles des victimes à faire reconnaitre les responsabilités du constructeur.

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CRASH DU VOL 610 DE LION AIR

Le 29 octobre 2018, un Boeing 737 max 8 de la compagnie indonésienne Lion Air qui faisait la liaison entre Jakarta et l’île de Bangka s’abimait en mer quelques minutes après le décollage, tuant les 189 personnes à son bord.

Le commandant de bord avait demandé l’autorisation de retourner vers l’aéroport de départ confronté à des problèmes de contrôle de l’avion qui avait entrepris une série de piqués que les pilotes n’arrivaient pas à endiguer.

Les premiers éléments de l’enquête démontrent que les automatismes de l’avion ont commandé des manœuvres visant à empêcher le décrochage en phase critique de sustentation, mais qu’en réalité, les commandes automatiques, loin de sauver l’avion, l’ont précipité dans la mer.

Les membres du GEIE MARTIN-CHICO GROUP et leur associé américain Edward MONTOYA se sont rendus en Indonésie pour informer les familles des victimes de leurs droits ainsi que des possibilités d’actions judiciaires à entreprendre contre les responsables, parmi lesquels figure en premier lieu le constructeur Boeing.

Notre groupe travaille en collaboration avec des pilotes, experts en sécurité aérienne, afin de déterminer les causes exactes de l’accident, au-delà des éléments communiqués dans l’enquête officielle. Selon les termes de l’annexe 13 de la Convention de Chicago, le constructeur et la compagnie aérienne participent à l’enquête, mais pas les familles des victimes.

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Une victoire importante pour les proches des victimes du vol AIR ASIA QZ 8501

Les proches des victimes du vol AIR ASIA QZ 8501 ayant pris place à bord de l’AIRBUS A320 qui s’est abîmé en mer de Java le 28 décembre 2014 viennent de remporter une victoire importante dans leur quête de justice.
Dans son arrêt rendu le 28 novembre 2018, la Cour de Cassation française a estimé que la responsabilité d’AIRBUS et de son fournisseur ARTUS n’était pas contestable, et que ces fabricants français devaient indemniser les proches des victimes.
Elle casse l’arrêt de la Cour d’Appel d’Angers qui avait considéré que la participation du transporteur AIR ASIA aux causes de l’accident empêchait de considérer l’obligation d’indemnisation des fabricants comme incontestable.

« Qu’en statuant ainsi, par des motifs fondés sur le fait de tiers ayant concouru à la réalisation d’un dommage et sur le défaut de connaissance, par les producteurs de l’avion et du module litigieux, de l’absence de fiabilité de ce dernier, comme tels impropres à caractériser l’absence d’une obligation non sérieusement contestable à la charge de ces producteurs, alors qu’elle avait constaté un défaut du module, la cour d’appel a violé les textes susvisés »

Les fabricants seront donc tenus d’indemniser les victimes. C’est la première fois que le constructeur AIRBUS voit sa responsabilité reconnue dans une catastrophe aérienne.

DANA AIR : Le rapport définitif enfin publié par l’autorité nigériane.

Il aura fallu plus de quatre ans à l’AIB, autorité nigériane chargée de l’enquête sur le crash du vol DANA AIR du 3 juin 2012 pour rendre son rapport définitif, après trois rapports intérimaires quasiment vide.

Rappelons que l’accident a tué les 153 passagers ayant pris place à bord du MD 83 de la compagnie DANA et 6 personnes au sol, l’avion s’étant écrasé avant l’atterrissage à Lagos.

Le rapport rappelle que les moteurs n’ont plus répondu à la commande de puissance à l’approche de l’aéroport de Lagos, et expose ainsi que suit les causes de l’accident:

– le recrutement et la formation des pilotes par la compagnie Dana serait désastreuse, le commandant avait été suspendu par les autorités américaines avant qu’il ne postule auprès de la compagnie. Sa formation et le contrôle de celle-ci une fois entré chez DANA a été déficiente.

– le commandant a manifestement traité avec une trop grande légèreté le problème de puissance des moteurs rencontrés après seulement 17 minutes de vol sur le moteur 1, et il aurait dû incontestablement se dérouter immédiatement sur l’aéroport le plus proche.

– les dysfonctionnements rencontrés sur les avions de la compagnie n’ont pas été rapportés dans de bonnes conditions dans les manuels prévus à cet effet.

– les contrôleurs aériens nigérians n’ont pas géré l’urgence comme ils l’auraient dû, transférant l’appel d’urgence dans les dernières minutes du vol à la tour de contrôle au lieu de maintenir le contact radar avec l’avion.

– les moteurs ont dysfonctionné à cause d’un problème d’arrivée du carburant, dû à des défauts des circuits d’approvisionnement connus du constructeur des moteurs. Le constructeur Pratt & Whitney n’a pas fait de recommandations assez claires sur le nécessaire changement des pièces déficientes avant l’accident.

– la société américaine de maintenance des moteurs située en Floride (Millenium Engine Associates devenue Global Engine Maintenance), a mal remonté les moteurs et les pièces du circuit en cause, et a pu aggraver les défauts d’usure existants, jusqu’à entrainer des fuites de carburant causant l’absence de réponse de la commande de puissance des moteurs.

Le rapport décrit les conditions d’intervention des secours qui sont extrêmement douloureuses à la lecture pour les familles endeuillées.

Crash de l’avion de la compagnie LaMia en Colombie.

Le 29 novembre 2016 (Heure GMT), un Avro RJ 85 s’est écrasé alors qu’il n’était qu’à quelques kilomètres de la piste d’atterrissage de Medellin (Colombie). L’avion unique de la compagnie de Charter bolivienne LaMia, transportait 68 passagers et 9 membres d’équipage, et reliait Santa Cruz (Bolivie) Medellin. Seules 6 personnes ont survécu.

Une enquête est en cours, mais il semble que l’accident soit dû à une panne de kérosène, le trajet emprunté était en effet au-delà du maximum d’autonomie en carburant de l’avion. L’aéronef, de fabrication anglaise (British Aerospace), est généralement utilisé pour les vols régionaux de courte distance. La compagnie d’assurance du transporteur semble prétendre que sa couverture ne s’appliquerait pas. Notre groupe adresse ses sincères condoléances aux familles des victimes et se mettra à leur disposition pour les aider dans les suites cette épreuve.

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Octobre 2016 : Asia QZ 8501

Une nouvelle réunion s’est tenue à Madrid avec les experts de la société ASIC, dans le cadre de l’accident du vol Air Asia QZ 8501. Le rapport privatif établi sera versé au débat judiciaire dans les prochaines semaines.

Des travaux réalisés par les experts, il apparait que si la maintenance du transporteur aérien est en cause, le constructeur de l’A320 sinistré a une part importante de responsabilité dans l’accident qui a coûté la vie aux 162 passagers et membres d’équipage de l’AIRBUS de la compagnie Air Asia, qui reliait l’aéroport de SURABAYA situé en Indonésie, à celui de SINGAPOUR.

Cette responsabilité avait été constatée par le Président du Tribunal de Grande Instance d’Angers, dans sa décision de référé du 14 avril 2016 rendue à la requête de plusieurs familles de victimes défendues par les avocats de « MARTIN-CHICO-GROUP ».

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Vueling : des milliers de passagers affectés par les retards et les annulations…

La compagnie à bas coût de droit espagnol Vueling est responsable de l’annulation de plusieurs dizaines de vols depuis le 2 juillet. Des milliers de passagers sont victimes de l’annulation des vols, et ne se sont vus proposer aucune solution de remplacement leur permettant de ne pas subir les conséquences de la désorganisation de leur transporteur. Le règlement (CE) n°261/2004 prévoit une responsabilité automatique du transporteur en cas de retard de plus de deux heures, et une indemnisation minimum allant de 250€ à 600€ selon la distance de vol. Sur démonstration d’un préjudice complémentaire, tel que frais de location, billet de spectacle…ou tout autre préjudice, le transporteur doit également payer. Nous pouvons vous aider à faire valoir vos droits, contactez-nous!

27 JUIN 2016 : Accident de Puisseguin

Notre groupe a assisté à la réunion du comité de suivi de l’accident de Puisseguin (octobre 2015, 43 personnes décédées),en présence de JULIETTE MEADEL Secrétaire d’Etat chargé de l’aide aux victimes.Les indemnisations obtenues des assureurs ont été jugées très satisfaisantes tant au niveau du montant qu’au niveau des délais d’obtention.C’est une enveloppe de plus de 11 millions d’euros qui a été débloquée par les assureurs.

AIR ASIA QZ 8501 : Rencontre avec les familles des victimes à Surabaya.

1Après la décision du magistrat des référés du Tribunal de Grande Instance d’Angers retenant le principe de la responsabilité des constructeurs AIRBUS et ARTUS dans le crash du vol AIR ASIA QZ 8501, une visite des familles a été organisée afin de leur expliquer les étapes à venir.

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3 Juin 2016 : DANA AIR

3 Juin 2016 DANA AIR : Le AIB (Accident Investigation Bureau) nigérian publie son 4ème rapport intermédiaire qui est vide, comme depuis le 1er rapport intérimaire. Les familles des victimes attendent toujours un hypothétique rapport définitif.